En fait c’est un demi miracle si nous n’avons pas été submergés de suites ou de dérivés au cours des six années qui ont suivi le succès commercial de Mamma Mia! Pourtant, la formule est simple: inventer une histoire dont tout le monde devine le déroulement et l’accompagner de chansons que tout le monde connaît. A l’exception de Rock of Ages, on peut dire que nous avons été épargnés. Jusqu’à aujourd’hui.
Walking on Sunshine ne fait d’ailleurs pas le moindre effort pour cacher sa source d’inspiration. Le décor: à nouveau une destination de vacances ensoleillée. Le contexte: à nouveau un mariage. La différence? Nous sommes en Italie et plus en Grèce, et ce n’est pas le répertoire d’ABBA qui est proposé, mais un medley des classiques des eighties.
En soi, je ne suis pas un public difficile quand il s’agit de romantisme. J’ai été totalement retourné par The Notebook. Mais j’aime que mes histoires d’amour contiennent un minimum de crédibilité. Walking on Sunshine est tellement décoré de guimauve et de couleurs acidulées qu’on a l’impression qu’ils ont imaginé que la bande-son à elle seule suffirait à satisfaire le public. Et même en faisant abstraction du fait que musicalement, cette période n’est pas vraiment ma tasse de thé, les morceaux sont en plus amochés par l’usage de voix tunées sans la moindre personnalité.