Saviez-vous que Nelson Mandela appréciait les dames? Et qu'il ne pernait pas ses voeux maritaux très au sérieux?
Eh oui, Madiba (comme tout le monde semble l'appeler aujourd'hui) était un homme de chair et de sang. Et lorsqu'il a été envoyé à Robbeneiland, Winnie n'a pas eu la vie facile à la maison. Mais c'est là que s'arrête la grande révélation autour de laquelle le réalisateur britannique Justin Chadwick a construit son Mandela: Long Walk to Freedom.
Soyons clairs: ce qui est arrivé aux Mandelas et ce qu'ils représentent mérite toute notre admiration. Ce n'est rien de moins qu'un miracle moderne de constater que l'Afrique du Sud soit parvenue à sortir de l'apartheid en versant (toutes proportions gardées) relativement peu de sang. Mais ceci est une critique de film, et la seule conclusion à laquelle on peut arriver, c'est que Mandela: Long Walk to Freedom ne rend vraiment pas honneur aux prestations de son personnage principal.
Ce n'est clairement pas le manque de bonnes intentions qui est en cause, et les acteurs principaux Idris Elba et Naomie Harris se plient en quatre pour rendre l'intensité de leurs personnages (et cet accent sud-africain typique). Hélas, l'ensemble ne dépasse pas le stade d'ambitions et belles paroles.