Le budget n'est pas tout, mais dans le cas de l'animation, il permet d'avoir de plus belles images. Deux exemples récents illustrent ce propos: d'une part, Frozen, le Disney sorti la semaine dernière, a coûté 150 millions de dollars et est époustouflant. Free Birds a dû se contenter de trois fois moins, et est visuellement moins réussi.
Heureusement, il n'est pas spécialement besoin d'avoir un gros budget pour distraire son public. Je dirais même que je me suis bien plus amusé face à cette simple comédie de volatiles qu'en regardant le gracieux conte signé Disney. Free Birds est bourré de blagues déjantées, une approche humoristique qui fait oublier l'intrigue un rien prévisible.
Côté histoire, on pourrait parler d'une version à plumes de Pocahontas, avec une bonne dose de science-fiction et une présence importante de sponsors (une marque de pizza américaine): la subtilité ne fait pas partie de Free Birds mais qui s'en plaindra? L'objectif primaire d'une comédie n'est pas difficile, et ce film-ci remplit sa mission avec brio.