Runner Runner - Chronique Cinema

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Justin Timberlake était impeccable dans ‘The Social Network’. Mais faire reposer tout un film sur ses épaules, c'est trop. Il suffit de regarder ‘Runner Runner’, un film de genre jamais enuyeux mais pluôt maigre.

Runner Runner fait un peu penser à The Rum Diary de Bruce Robinson, mais sans l'humour, sans la vision et sans le coup de savatte aux clichés du genre. L

'histoire suit la trame d'un film noir dans le milieu des paris. Le protagoniste, un homme de talent mais bien trop gourmand s'associe avec une charmante demoiselle et manque de peu de se planter. Et ce film plutôt coventionnel ne va pas vraiment plus loin que ça. Pas étonnant donc qu'il ne dure que 90 minutes. Mais le plus grave c'est que  Justin Timberlake assume le rôle principal. Dans The Social Network, la pop star jouait le rôle du créateur arogant de Napster, et ça lui allait comme un gant. Mais son amplitude en tant qu'acteur est trop limitée pour donner un semblant de vie à un personnage aussi peu développé et si peu haut en couleurs. Il ne montre même pas le moindre effort pour tenter de tirer quelque chose de son rôle.

Ce qui est tout à l'avantage de Ben Affleck, son opposant. C'est à un point tel qu'Affleck prend l'entièreté du film en otage en baron d'un empire du jeu prenant un malin et sadique plaisir à offrir ses opposants en pâture à ses crocos. Malheureusement, Justin échappe aux reptiles affamés, et on ne peut que le regretter: le film aurait au moins fait preuve d'originalité. Gemma Arterton, capable, elle, de jouer, n'est utilisée ici que comme élément de décor, vu qu'on ne lui a rien donné à se mettre sous la dent.

Ce Runner Runner ne mérite donc pas la moindre médaille.

 

 

 

 

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