Django Unchained - Critique Cinema

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Et si avant toute chose, Quentin Tarantino était principalement fan des aventures de "Martine"? Serait-ce là le secret derrière sa notoriété… car finalement, le post modernisme n'explique plus le succès immense de ce réalisateur sampler.

Par contre, nous avons moins de mal à l'imaginer devant son plateau de conquête du monde, soit la liste de ses actions passées et futures. Après: "Quentin fait son polar Honkongais","Quentin se la joue rock'n'roll", 'Quentin fait de la  blaxpoitation", "Quentin fait du cinéma à la sauce Shaw Brothers mâtiné de 'Street Fighter'", "Quentin fait du gros rouge qui tache à coup de maousses cylindres"… il nous a servi son film de guerre à la transalpine, et bien entendu son western spaghetti: 'Django Unchained'.  Et malin comme un primate, Tarantino copie avec bonheur le cinéma exotique (oui, nous sommes des fans de base), mais n'oublie pas de l'américaniser en plein. En fiat tout allait trop bien probablement, et puis pouf, après 'Death Proof' (que nous défendons comme le film féministe suprème!), voilà le pas terrible 'Inglourious Basterds', que nous tentons désespérément d'aimer, mais en vain. Et cela recommence avec 'Django Unchained', qui après un départ sur les chapeaux de roue s'enlise dans beaucoup de vide, sans pour autant le magnifier tel 'Le grand silence' de Sergio Corbucci, l'un des modèles de 'Django Unchained', avec l'autre opus majeur de Corbucci: son 'Django', datant de 1966. Bref, nous prions pour que le prochain opus ('Kill Bill 3'?) soit le retour de "Quentin fait à nouveau du très grand cinéma"!

 

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