The Choice est une adaptation d’un roman de Nicholas Sparks, l’auteur de The Notebook, Cher John et The Longest Ride. Autant dire que la subtilité n’est à priori pas de mise… Pourtant, cette fois c’est Ross Katz, le producteur de Marie-Antoinette et Lost In Translation qui s’y colle, on pourrait donc s'attendre à une certaine dose d'originalité.
Que nenni! Alors, c'est vrai, les films romantiques sont par définition extrêmement codés. Trop. Ils ont un cahier de charges très précis que réclament les aficionados du genre. Résultat: l’originalité est rarement au rendez-vous et The Choice ne se démarque malheureusement pas de la masse. Pire encore, il semble avoir pour ambition de battre le record de clichés à la minute: la fameuse liste des poncifs a été doublement voire triplement checkée. Un véritable enfer pour les yeux et les oreilles tant tout a l’air de sonner faux.
Ce n'est pas du côté de la mise en scène impersonnelle et ultra plate de Katz ou du jeu approximatif des comédiens que l'on peut attendre le moindre réconfort. Pourtant, sur papier, on y trouve quelques acteurs relativement intéressants comme Benjamin Walker, Teresa Palmer ou Tom Welling. Au final, The Choice s'avère être une daube tant d’un point de vue narratif que cinématographique, qui ne mérite même pas une sortie en DTV.
Actu
