Pourquoi est-ce qu’après environ une heure de La Terre brûlée on sent son attention se relâcher? Est-ce parce que, contrairement à son prédécesseur, Le Labyrinthe, il ne contient cette fois pas de grand mystère central qui se doit d’être élucidé? Ou cela vient-ils des sauts géographiques de l’histoire – ou des confrontations successives – qui semblent difficilement explicables
La Terre brûlée possède pourtant certains atouts. L’acteur principal, Dylan O’Brien, convainc nettement plus que dans son aventure précédente. Autour de lui, des talents confirmés s’alignent, comme Patricia Clarkson, Lily Taylor, Giancarlo Esposito, Alan Tudyk, Aiden Gillen et Barry Pepper. Et puis, certaines scènes sont véritablement spectaculaires (la fuite hors de griffes de la bande de gangsters), ou inquiétantes (la rencontre avec ‘Cranks’)
Mais il reste indéniable qu’en cours de route, La Terre brûlée perd prise, en partie par manque d’inspiration, mais également pour cause de réalisation très moyenne. Difficile de se défaire de l’impression de déjà vu qui domine, et de cette absence totale d’intérêt pour ce qui arrive aux personnages. Ce qui n’était sans doute pas l’objectif de départ.