The Curious Case of Benjamin Button est peut-être le plus mauvais film de David Fincher, réalisateur de génie s’il en est. Mais après avoir subi The Age of Adaline, du jeune Lee Toland Krieger, on se dit que dans le fond, Button, c’était vachement bien.
Ce film supposé lancer la star en devenir qu’est Blake Lively ne tient absolument pas la route. Après avoir été victime d’un accident, Adaline se rend compte qu’elle ne vieillit plus. Du coup, la voilà qui devient insipide, car, pour une lubie qui n’est jamais clairement expliquée dans le film, elle ne veut plus rien changer à sa vie. Quant à la raison pour laquelle elle refuse de partager ce secret avec ses proches, elle ne nous est jamais explicitée non plus. L’ensemble atteint un niveau supplémentaire de ridicule lorsque les coïncidences commencent à s’accumuler. Et pour le spectateur qui n’aurait pas tout saisi, une voix off en rajoute une tranche. Lorsque le hasard mène quand même Adaline vers le bonheur, on a droit au climax le plus ridicule de ces dernières années. Adaline découvre en effet quelque chose qui a failli causer une attaque à ma mère il y a quarante ans, mais qui rend la pauvre Adaline ivre de bonheur.
On se demande vraiment ce que Lively et (Harrison) Ford ont pu voir dans ce mélo de bas-étage. Est-ce qu’un script digne de ce nom leur a un jour été présenté? En tout cas, ils semblent y croire, car ce sont leurs interprétations qui vous empêchent de quitter la salle en courant au bout d’une heure.