The Riot Club : Carpe fucking Diem - Chronique Cinema

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Le Riot Club, c’est un petit groupe ultra élitiste d’étudiants d’Oxford nés avec une cuiller en or dans la bouche. Son objet: perpétuer une tradition séculaire de débauche et de bitures avec le raffinement qui sied à leur pedigree et dans le mépris des classes populaires qui envient leur chance et leur argent.

La réalisatrice danoise semble, durant la longue mise en place, fascinée par la perfidie flamboyante et hautaine des membres du Club initiant deux novices à leurs CODE amoraux. Passant de la fascination à la charge, la seconde partie de Riot Club, violente et malsaine, dévoile enfin le sens du projet: celui de démontrer, sous la forme d’une fable, que l’élite, grâce au pouvoir de l’argent et de ses réseaux, s’en sort toujours. Ce constat, convenu et simpliste, peut laisser dubitatif. Heureusement, malgré le propos un peu vain, l’énergie des jeunes acteurs et de l’émulation qui émane de leur groupe provoquent à elles seules une légère ivresse et sauvent Riot Club de la gueule de bois.

On retiendra particulièrement la performance toute en nuance de Max Irons (le fils de Jérémy) et le charisme dingue de Ben Schnetzer (Pride).

 

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The Riot Club

The Riot Club

Thriller, Drame  De : Lone Scherfig Avec : Natalie Dormer, Sam Claflin, Douglas Booth Le Riot Club est réservé à l'élite de la nation. Ce cercle très secret d'Oxford fait de la débauche et de l'excès son modèle depuis trois siècles. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l'honneur d'en faire partie...

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